Jane et Emma

En attendant Jane and J Je me suis inscrit sur Escualita.com (site des trans. de la Nuit Escualita à Paris) avant de connaître Netechangisme. Peu après mon inscription, je fus contactée par un couple de province : Jane and J. Ils m’expliquèrent qu’ils viennent environ une fois par mois sur Paris et qu’une rencontre avec Emma constituerait pour eux une première longtemps fantasmée … Après le rituel échange de photos, nous prîmes rendez-vous pour le dernier week-end de janvier (2005) durant l’après-midi du samedi en mon logis. L’heure du crime était fixée à 17 heures. Je pris donc rendez-vous chez mon esthéticienne la veille afin d’être la plus lisse et douce possible. Le samedi coulait lentement et mon appréhension-excitation montait crescendo… Ces moments sont toujours délicieux quelle que soit la qualité de la future rencontre ! Il est 15 heures. Je me fais couler un bain moussant et parfumé. Le contact de l’eau soyeuse sur ma peau imberbe est divin. Je me masse et frotte doucement les jambes, pieds cambrés comme par le port de mes escarpins et me fait l’effet d’une star surannée du cinéma des années 50… Je me douche, me sèche délicatement et m’oint le corps entier d’un lait hydratant. Je me sens fraîche et sensuelle. Une dernière vérification minutieuse de mes « coins et recoins » intimes pour chasser le dernier petit poil rebelle… Tout va bien ! L’étape suivante est consacrée au port de la lingerie choisie. Après en avoir parlé avec J., je sais qu’il me veut plutôt sexy bcbg que provocante et salope … Je choisis donc une paire de bas mousse fin et beige que j’accroche délicatement au porte-jarretelles en satin blanc que j’ai acheté la veille. Faire coulisser lentement les bas le long de mes jambes est une sensation dont je ne me lasse pas. Souvent je pense à une séquence du film « Le Lauréat » ; Ann Bancroft faisant glisser une paire de bas nylon, sous le regard émerveillé de Dustin Hoffman. J’ai vu ce film pour la première fois très jeune et cette scène est à jamais inscrite en moi. Dès mes bas fixés et tendus, je chausse une paire de chaussures noires à brides achetées récemment. Je suis toute excitée et mon clito a pris des proportions disons « masculines »… Vient ensuite le soutien gorge « dos nu » que j’ai fait faire spécialement. Il entoure et maintient ma paire de seins en silicone dont le toucher est très réaliste. Puis j’enserre ma taille dans un serre taille noir qui maintient mon porte-jarretelles et mon soutien gorge. J’enfile à présent la robe dos nu noire que j’ai achetée pour l’occasion. Elle m’arrive à mi-cuisse, la jupe est volante et le haut se noue derrière le cou. Une petite ceinture ornée d’une boucle en brillants marque les hanches. Je n’ai pas mis du culotte car J. me l’a expressément demandé. La sensation de l’air courant sous ma robe et caressant mon entrejambe est délicieuse et j’ai bien du mal à rester insensible à ce doux frisson… Vient ensuite l’étape maquillage que je ne détaillerais pas ici car cela est toujours assez long et fastidieux pour arriver à un résultat qui ne me satisfait toujours pas …. Peut-être avec l’aide d’une âme féminine et charitable … Je fixe ensuite ma perruque et brosse une dernière fois celle-ci … Je me parfume J’enfile enfin de longs gants noirs. J’allume une cigarette, met de la musique douce et appropriée (du jazz souvent ou des musiques gothiques et « symphoniques » comme Dead can dance ou This Mortal coil). Je suis fin prête, excitée et anxieuse, impatiente et timide en même temps… 17h01 : la sonnerie de l’interphone retentit….